Difficile d'exagérer l'attente qui entoure Assassin's Creed Origins. Après un hiatus de deux ans, la célèbre série d'Ubisoft revient dans un épisode qu'on nous présente comme un soft reboot. Après un Unity criblé de bugs et de soucis techniques et un Syndicate répétitif, les joueurs ont fini par se lasser de la formule éculée de l'éditeur français. Il en va de même pour Far Cry, dont les deux derniers épisodes en date peinaient à apporter quelque chose de neuf au genre.
Pour les suites de ces deux licences, Ubisoft a assuré avoir repensé son approche aux mondes ouverts. Si la "formule Ubisoft" reste sensiblement la même (en tant mieux ?), les développeurs ont expliqué vouloir immerger davantage le joueur dans les univers qu'ils ont créés. Exit donc la mini-carte, pourtant symbolique des jeux à monde ouvert. L'objectif est de forcer le joueur à se servir de son environnement pour se repérer et accomplir des quêtes, et pousser à l'exploration naturelle et organique.
Si certains joueurs regretteront cette fonctionnalité pratique, d'autres salueront la volonté de s'écarter du "syndrome Ubisoft", à savoir une carte surchargée d'activités sans grand intérêt. Et s'il faut reconnaître un talent à ces développeurs, c'est bien la construction d'univers somptueux et plein de vie. Cette décision permettra certainement de valoriser ainsi le travail de la direction artistique.
Pour rappel, Assassin's Creed Origins est prévu pour le 27 octobre prochain, Far Cry 5 pour le 27 février 2018, tous deux sur PC, PS4 et Xbox One.