Le succès du premier jeu estampillé Assassin's Creed a fait d'Ubisoft, en 2007, le troisième plus gros studio dans le jeu vidéo, en rapportant des dizaines de millions de dollars de bénéfice. Mais derrière les rideaux, les développeurs ont dû reprendre les missions secondaires seulement 5 jours avant la sortie !
Le fils du PDG d'Ubisoft : un tyran !
CharlesRandall a dévoilé quelques anecdotes sur son Twitter et se rappelle avec une pointe d'amertume l'avis du fils du PDG, qui trouvait le jeu ennuyeux et monotone. Quelques jours seulement avant la date fatidique du 13 novembre 2007, l'équipe a dû créer plusieurs missions secondaires ! Pas le droit à l'erreur : le moindre bug ne pourra pas être corrigé après que les disques soient gravés...
Randall admet aujourd'hui que le fond du jeu était en effet trop vide et que la démonstration graphique était trop présente. Si Assassin's Creed 2007 servait de vitrine au nouveau moteur graphique, il n'était pas "riche, il n'y avait rien à faire à part la quête principale".
Quelques bugs subsistent encore aujourd'hui
Une autre anecdote que le développeur partage concerne un bug sur ces dites quêtes secondaires. Elle demandent par exemple d'assassiner des hauts membres des Templiers. Or, vu que le tout a été codé un peu à la va-vite, si le joueur arrive du mauvais côté de la rue il se peut que l'ennemi disparaisse dans le sol... mais qu'il soit bien considéré comme assassiné.
Problématique principale : il ne spawnait plus mais, ne vous donnait pas non plus les crédits pour obtenir le trophée. Et dans un jeu aussi vide que ce premier Assassin's Creed, les trophées et succès étaient un argument de poids ! Bref, un climat tendu à l'époque pour produire ce jeu au budget de 20 millions de dollars.