Vous êtes sur What'sApp ? Des précautions sont à prendre si vous voulez y rester, même si ça pourrait ne pas suffire. Car ce sont surtout les données stockées par WhatsApp qui posent question : si certains sites évoquent un chiffrage "correct" pour protéger la vie privée de l'utilisateur, d'autres observateurs sont catégoriques : WhatsApp viole la vie privée. En cause, la synchronisation des contacts du smartphone sur l'application. WhatsApp conserverait alors les numéros cellulaires des non-utilisateurs, sans que ceci soit légal. Comment limiter les dégâts ?
Quelques conseils pour protéger ses données sur WhatsApp
- Mot de passe : Changer régulièrement de mot de passe est conseillé sur toutes les applications, pour éviter les intrusions et les vols.
- Statut WhatsApp : Garder le "statut" WhatsApp vide. Le statut WhatsApp est souvent visible par des utilisateurs inconnus, et les informations pourraient être transmises à des personnes étrangères à votre cercle de contacts.
- Réseau public : Les connexions sur un réseau public non protégé sont fortement déconseillées. Un internaute malveillant pourrait avoir accès à vos données et les récupérer pour en faire un usage frauduleux.
- VPN : Installer un VPN, un réseau privé virtuel pour sécuriser la navigation. Installé sur son smartphone et son ordinateur, ce logiciel permet de changer l'adresse Ip et sécurise les données. Les données seront rendues confidentielles et inutilisables par un tiers. SecurityKiss permet par exemple cette navigation en toute sécurité, même sur un réseau public.
What's App, c'est quoi ?
WhatsApp, c'est 450 millions d'utilisateurs chaque mois. Une manne d'informations et d'individus considérables que Facebook va récupérer après avoir racheté ce service de messagerie instantanée en ligne pour environ 19 milliards de dollars (13,6 milliards d'euros).
Problème : si Facebook a mis cette somme démesurée sur la table, c'est pour récupérer les utilisateurs de l'application, et par conséquent, leurs données. Tout cela pour, peut-être, les utiliser à des fins publicitaires. Une nouveauté alors que WhatsApp fonctionnait sans publicité et surtout que Jan Koum, co-fondateur du service, s'était engagé en 2009 à ne "jamais vendre les informations personnelles de ses utilisateurs à qui que ce soit".
La vie privée à défendre
Un recours a donc été déposé par des groupes de défense de la vie privée pour geler le rachat de l'application par le plus grand réseau social au monde. Sans attendre les résultats de celui-ci, les utilisateurs les plus soucieux de défendre leur vie privée seraient déjà en train de migrer vers d'autres applications proposant les mêmes services, tel que Telegram Messenger, présenté par divers spécialistes comme l'alternative idéale à WhatsApp.
À titre d'exemple,à la fin du mois de février, profitant d'une panne de 3h30 de son concurrent, Telegram avait enregistré 4,95 millions de nouveaux utilisateurs en une journée grâce à sa ligne de conduite axée justement sur la protection de la vie privée. La départ, donc, seul moyen de protéger ses données ?