Nouvelle polémique en vue pour Facebook ?
Facebook est décidément sur tous les tableaux depuis quelques semaines... Toujours en quête de nouveautés lui permettant de rester l'une des références d'Internet et des réseaux sociaux, l'entreprise de Mark Zuckerberg avait par exemple lancé sa propre application de rencontres, qui est arrivée en France en fin d'année dernière. Mais la firme au célèbre fond bleu fait aussi parler d'elle pour des nouvelles moins réjouissantes, comme lorsqu'une violente panne frappe Messenger ou Instagram. Et la dernière action de Facebook risque de faire grincer quelques dents...
Cela concerne une application que tout le monde ou presque ne peut s'empêcher d'utiliser (sauf quelques malchanceux depuis le début d'année) : WhatsApp. Avant son acquisition en 2014 par Facebook, l’application de messagerie instantanée se vendait avant tout comme une application fondée sur des principes forts de sécurité des données. Le problème, c'est que ces principes pourraient prendre un coup dans l'aile avec la récente annonce de Facebook : pour continuer à utiliser WhatsApp, il faudra désormais partager ses données personnelles avec Facebook.
Un objectif financier derrière une telle manœuvre
De nombreux utilisateurs auraient déjà reçu un mail les informant de ce grand changement, qui sera visiblement appliqué à partir du 8 février prochain. Et autant dire que ceux qui veulent continuer à utiliser cette appli (qui peut aussi permettre d'espionner ses contacts) n'auront pas vraiment le choix : il faudra absolument accepter cette condition sous peine de ne plus avoir accès à WhatsApp. Selon l'entreprise, le but de la manœuvre est de partager ces informations entre les différentes familles d'entreprise du groupe afin "d'aider à exploiter, fournir, améliorer, comprendre, personnaliser, soutenir et commercialiserles services de Facebook".
À partir du 8 février, l'application vous demandera donc de partager vos numéros de téléphone, adresse IP et autres données de transactions. Une décision qui risque d'en énerver plus d'un mais qui s'explique tout simplement par un objectif commercial, Facebook veut utiliser son service de messagerie comme une source d'argent. Le principe est simple : les réseaux sociaux Facebook et Instagram (un réseau sur lequel des femmes esclaves sont vendues) pourraient être par exemple des plateformes destinées aux campagnes publicitaires des entreprises. Quant à WhatsApp, l'application servirait de support que les firmes utiliseraient pour la relation client. Une nouvelle qui ne va pas plaire à tout le monde, comme ce dragueur audacieux aux 52 targets...