Vous utilisez mal ChatGPT, et son créateur en apporte la preuve

GPT-5 est loin d’être inutile, encore faut-il savoir s’en servir correctement.

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Depuis la sortie de GPT-5, les réactions oscillent entre déception et incompréhension. Pourtant, ce nouveau modèle était censé représenter un tournant dans l’évolution de ChatGPT. Ce que beaucoup n’ont pas compris, c’est que GPT-5 n’est pas moins performant que ses prédécesseurs. Il est juste mal utilisé.

Dans un message publié sur X, Sam Altman, le patron d’OpenAI, a révélé un chiffre étonnant : avant l’arrivée de GPT-5, seulement 1 % des utilisateurs gratuits et 7 % des abonnés payants utilisaient les modèles dits « de raisonnement ». Ces modèles sont conçus pour fournir des réponses plus complètes en prenant le temps d’analyser les requêtes en profondeur. Autrement dit, 90 % des utilisateurs ne touchent même pas à ce que ChatGPT fait de mieux.

Le problème n’est pas GPT-5 : c’est la manière dont on s’en sert

Les modèles de raisonnement prennent plus de temps pour répondre. Pas des heures, juste quelques secondes de plus. Cette lenteur relative suffit pourtant à décourager la majorité des utilisateurs, qui privilégient la vitesse à la précision. Ainsi, ils passent à côté de ce que GPT-5 peut réellement offrir :

  • Des analyses plus poussées ;
  • des raisonnements logiques ;
  • des synthèses structurées.

Le tout, souvent bien plus fiable que ce que peuvent produire les versions rapides. OpenAI a tenté de corriger le tir avec une interface plus lisible. L’option « obtenir une réponse plus complète » est désormais mise en avant. Mais même avec ça, seuls 25 % des abonnés font l’effort de l’activer. Pour le reste, c’est toujours le même réflexe : une question posée à la va-vite, une réponse instantanée, et une IA accusée d’être “trop vague” ou “pas assez utile”.

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