"Arrêtez d’espionner les gens!", "N’utilisez pas les emails Microsoft (Hotmail, Outlook). Ils surveillent vos comptes et les vendent aux gouvernements"...Voici quelques exemples des messages apparus sur les comptes Twitter et Facebook du célèbre service de messagerie instantanée Skype.
Ces publications ont été signées par l'armée électronique syrienne, ou Syrian Electronic Army, une mouvance de hackers qui serait proche du pouvoir incarné par Bachar al-Assad, qui a revendiqué le piratage des compte en notifiant, à la fin des missives : "piraté par l’Armée Syrienne Électronique. Arrêtez d’espionner".
Comment multiplier les sécurités de son compte Skype ?
Depuis quelques mois propriété de Microsoft, Skype est devenu l'un des leaders de la messagerie instantanée, avec une implantation accrue dans les systèmes d'exploitations de bureau tel que Windows 7 et 8.1 ou dans la nouvelle console Xbox One, utilisant notamment son capteur Kinect pour effectuer des visioconférences.
Elle devient donc également et de fait une cible de choix pour les groupes de hackers du monde entier. Les millions de comptes utilisateurs de Skype sont-ils alors menacés ?
Réponse négative de la part du géant de Skype; ce dernier indiquant sur son compte Twitter un message plutôt rassurant : "vous vous êtes sans doute aperçus que nos comptes sur les réseaux sociaux ont été ciblés aujourd’hui. Aucune donnée concernant nos utilisateurs a été compromise. Nous vous prions de nous excuser pour ces désagréments".
Un risque pour les comptes utilisateurs ?
Plus de peur que de mal apparemment donc, mais aucune données sensibles ne seraient donc touchées jusqu'à maintenant, ce qui n'empêche pas les utilisateurs de pouvoir prendre également une mesure simple mais toujours efficace : changer de façon régulière le mot de passe de son profil afin de limiter les risques extérieurs.
Un autre réflexe à avoir : ne jamais divulguer "d'informations sensibles" sur son compte, comme son numéro de portable (les appels pouvant se faire via le nom de l'utilisateur), son adresse ou si possible, son numéro de carte bancaire.
Ici, les revendications de l'Armée Syrienne électronique ne semble pas porter sur les utilisateurs mais plutôt sur un message d'ordre plus politique face à Microsoft, une entreprise - fleuron de la culture américaine. Mais comme un utilisateur averti en vaut deux...