Décidément, nul n’est à l’abri des pirates informatiques. Après Facebook, c’est au tour de LinkedIn d’être la victime d’une cyberattaque massive : les données de 92% des utilisateurs seraient compromises.
Des centaines de milliers de comptes concernés
Manifestement orchestrée par un seul et même pirate informatique, la cyberattaque est revendiquée par un certain “GOD User TomLiner”, qui a affirmé détenir les données de 700 millions d’utilisateurs, le 22 juin dernier.
Pour preuve, le hacker a publié un échantillon d’un million de comptes comprenant le nom complet, le sexe, l’adresse email, les numéros de téléphone ainsi que d’autres données professionnelles des personnes concernées par ce piratage.
Privacysharks, qui a vérifié l’authenticité de cet échantillon, indique qu’aucun mot de passe n’a été piraté. Cela ne rend pas cette cyberattaque insignifiante pour autant.
À quoi vont servir ces données ?
Comme à l'accoutumée, les données piratées sont mises en vente sur le dark web. Même sans les mots de passe, elles peuvent être commercialisées puisqu’elles peuvent être utilisées dans le cadre d’une campagne de phishing.
Pour rappel, le phishing (ou hameçonnage) est une escroquerie prenant souvent la forme d’un email frauduleux : le but est de faire croire à la victime qu’il a ouvert un courrier officiel provenant d’une entreprise qu’il connaît. Il s’agit en fait d’un faux document destiné à récupérer ses données bancaires.
Pour éviter de se faire avoir par ce genre d’arnaque, il est important de toujours vérifier l’expéditeur du mail que vous êtes sur le point d’ouvrir. Dans un précédent article, on vous donnait d’ailleurs quelques conseils pour reconnaître un message frauduleux.
