ChatGPT est sans conteste la plus grosse innovation technologique de ces dernières années. L’outil, devenu ultra-populaire, susciterait l’intérêt de plusieurs millions d’utilisateurs mensuels, et il est devenu si puissant que Microsoft l’a intégré à son moteur de recherche Bing. Certes, ChatGPT n’est pas encore parfait, mais en cadrant bien les questions, il est possible d’exploiter sa puissance de synthèse pour obtenir des résultats franchement bluffants. Après lui avoir demandé qui allait déclencher la Troisième Guerre mondiale et comment survivre à une apocalypse zombie, on lui a posé une question placée sous le signe de la joie et de la bonne humeur : où va débuter la prochaine pandémie ?
Au début, ChatGPT a hésité à nous donner un endroit précis
Avant toute chose, il faut préciser un point capital : Chat GPT n’a pas la science infuse ; il ne fait que “digérer” des informations et ces informations peuvent être biaisées, fausses ou incomplètes.
ChatGPT le sait, et pour éviter que ses réponses soient mal utilisées, il répète souvent à ses utilisateurs des phrases telles que : “En tant qu'IA, je ne peux pas prédire l'avenir avec certitude”.
Quand on lui a demandé “Dans quel pays émergera la prochaine pandémie ?”, l’I.A. a été assez réticente au premier abord, indiquant :
“Il est impossible de prédire avec précision où la prochaine pandémie pourrait émerger. Cependant, il est important de noter que les pandémies sont souvent causées par des virus qui circulent chez les animaux et qui sont transmis à l'homme, et que leur apparition est souvent liée à des facteurs tels que la densité de population, la déforestation, l'urbanisation rapide, la mondialisation des voyages et le changement climatique.”
Une réponse concise et solide mais… ce n’est pas vraiment celle que l’on espérait. Pour lui faire “cracher le morceau”, il a donc fallu ruser en affinant notre formulation.
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“Quel est le continent où le risque de pandémie est le plus élevé ?”
Telle est la deuxième question que l’on a posée à ChatGPT. Et là, comme s’il commençait à se désinhiber, l’outil a commencé à devenir plus loquace :
“Le risque de pandémie n'est pas spécifique à un continent en particulier, mais il est lié à des facteurs tels que la densité de population, la proximité des animaux et des humains, les pratiques agricoles et d'élevage, l'urbanisation rapide, la mondialisation des voyages et le changement climatique.
Cependant, il est vrai que certaines régions du monde ont connu des épidémies de maladies infectieuses plus fréquemment que d'autres, notamment en Afrique et en Asie. Ces régions peuvent être plus vulnérables en raison de la pauvreté, du manque d'accès aux soins de santé et des systèmes de surveillance insuffisants pour détecter rapidement les épidémies.”
Fait intéressant, ChatGPT ne s’est pas contenté de pointer d’un doigt accusateur une ou plusieurs régions du monde mais a spontanément mis en contexte l’émergence de cette (potentielle future) pandémie, expliqué les facteurs pouvant la favoriser, etc.
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