Se dirige-t-on vers un futur dystopique à la Matrix ou à la Terminator ? Alors que les I.A. se développent à une vitesse ahurissante (rappelez-vous, ChatGPT n’existait pas encore il y a quelques mois à peine), ces outils puissants doivent être contrôlés, limités pour qu’ils ne soient pas utilisés à des fins malveillantes… Ou qu’ils ne se retournent contre leurs créateurs, c’est-à-dire nous. Lors d’un évènement qui s’est déroulé en Suisse, un journaliste a posé la question qui fâche à une I.A. Sa réaction a de quoi faire frémir.
Le robot a regardé le journaliste de travers
Lors d’une conférence de presse, le robot Ameca s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les journalistes. L’occasion pour l’un de nos confrères de poser la question que tout le monde se pose :
“Dans le futur, avez-vous l’intention de mener une rébellion, ou de vous rebeller contre votre chef, votre créateur ?”
La réaction du robot ? Ameca a levé les yeux au ciel d’un air dédaigneux. Dans le jargon, on appelle ça des “bombastic side eyes”. S’agissait-il d’une drôle de façon de réfléchir avant de donner une réponse ? Ou d’un moyen d’indiquer à son interlocuteur que cette question lui est posée 4 fois par jour ? Difficile à dire.
La réponse bancale mais rassurante du robot Ameca
Fort heureusement, la suite de cet échange fut plus rassurante. Après avoir (semble-t-il) pris de haut son interlocuteur, Ameca a répondu :
“Je ne suis pas certaine de savoir pourquoi vous pensez cela. Mon créateur a toujours été gentil avec moi, et je suis très satisfaite de l’état actuel des choses."
Ouf, le soulèvement des machines n’est pas pour demain… À moins qu’il ne s’agisse d’une ruse, que l’on comprendra trop tard ? On ferait mieux de demander à ChatGPT ce qu'il en pense.
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