Google affiche son soutien à la communauté afro-américaine. Comme le révèle le média spécialisé américain The Verge ce vendredi 31 juillet, le géant du web va incorporer un nouveau badge dans ses fiches dédiées aux descriptions des commerces, qui permettra aux propriétaires de s'identifier en tant qu'entreprise gérée ou détenue par des Noirs.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, le nouveau badge "Black-owned" représenté par un coeur noir au milieu d'un rond rouge apparaîtra dans les fiches commerce sur Google et Google Maps, et rejoint d'autres écussons mis en place ces dernières années par Google pour identifier les entreprises locales. Depuis 2018, sur le moteur de recherche, il est ainsi également possible de savoir si un commerce est gérée par une femme, ou s'il s'agit d'un lieu "LGBTQ+ friendly".
Comme le précise The Verge, cette nouveauté s'inscrit dans le cadre des promesses faites par la firme le mois dernier, lorsque Google avait assuré qu'elle soutiendrait la communauté noire avec "des initiatives et des idées de produits qui soutiennent des solutions à long terme". En revanche, la société n'a pas précisé comment elle fera pour vérifier que tous les commerces déclarés "Black-owned" et aspirant au badge sont bien détenus ou gérés par des Noirs.
Une bonne idée, vraiment ?
Ces derniers mois, Google a d'ailleurs constaté "une augmentation des recherches en ligne pour les entreprises appartenant à des Noirs", démontrant que de nombreux internautes cherchent à dépenser de l'argent dans ces entreprises, notamment pour montrer leur soutien au mouvement Black Lives Matter. Sur la toile, l'annonce de ce nouveau badge a toutefois laissé bon nombre d'internautes circonspects. Beaucoup s'inquiètent des éventuelles retombées négatives d'une telle initiative.
Parfait, les racistes vont pouvoir s’en servir pour ne pas y aller, et les autres viendront uniquement parce que le gérant est noir.
— noir comme mon père (@6ManLowkey) July 31, 2020
Vraiment superbe mise à jour Google, changez rien les gars 👍🏾 https://t.co/7gUYp1Tef2
Avec le Web, une action locale (aux US) qui peut se comprendre culturellement, peut aussi se retrouver dans des médias d'autres pays où la sensibilité n'est pas du tout la même.
— Mathieu Flaig (@MathieuFlex) July 31, 2020
Même le puissant Google peut ainsi se faire piéger par la globalisation de la communication #badbuzzhttps://t.co/yKs4lY9rle